Parc archéologique de Sélinonte

Parc archéologique de Sélinonte

Le parc vous permet de connaître différentes zones de la ville antique : la colline orientale avec les trois temples E, F et G, la colline sacrée de l’Acropole, entourée par la puissante fortification de Porta Nord, à partir de laquelle atteindre le sable colline de Gaggera, avec ses sanctuaires dédiés à Demetra Malophoros et Zeus Meilichios.
L’acropole revêt également une grande importance en raison de son rôle religieux et politique : située sur la colline sud du site, flanquée des rivières Cottone et Modione, en position dominante dans les environs. L’acropole était clairement visible pour ceux qui venaient de la mer et sa superficie a été parmi les premières à être occupée par des colons au moment de sa fondation et le soi-disant “sanctuaire de l’acropole” a été construit sur elle, une patrie religieuse pour les Sélinontini. Bordé d’une enceinte sacrée au nord et au sud, le sanctuaire était le pivot institutionnel de la religiosité de la ville, dont les vestiges de ses cinq temples doriques, nommés des lettres A, B, C, D et O, sont une mémoire tangible. et deux autels de culte. Il suffit de visiter les salles du musée Salinas à Palerme pour se faire une idée de la magnificence de ces temples à travers leurs superbes décors narratifs.

La zone de l’acropole a été repeuplée pendant l’occupation punique, après 409 av. JC avec la réalisation de structures d’habitation, en utilisant les restes des ruines comme matériel de construction, et de certaines zones sacrées, et des lieux de culte préexistants, comme en témoignent les célèbres mosaïques avec symboles puniques du temple A.
L’agora antique était la charnière entre les deux systèmes urbains de la ville de Sélinonte, l’acropole au sud et le plateau étendu de Manuzza, à usage résidentiel, au nord, c’était l’antique agorà. Ce dernier avait une forme trapézoïdale et sur ses côtés les magasins devaient être développés, tandis qu’au centre se trouvait le soi-disant héron, un cénotaphe dédié au culte de l’ecista Pammilos. Les fouilles ont révélé les fondations d’un édifice public monumental, datable du Ve siècle av. J.-C., témoignant de la présence probable d’un portique.

Enfin, dans cette importante cité grecque, la fréquentation des espaces sacrés extra-urbains, présents dès le VIIe siècle av. J.-C., et située à l’est et à l’ouest de l’Acropole. Dans la zone de la colline du district de Gaggera, les colons ont construit une série contiguë de zones sacrées : le sanctuaire de Malophéros, sacré à Démétra, le soi-disant Temple M au nord et la zone vraisemblablement consacrée à Héra au sud. les urbains ont été fréquentés de manière durable, comme en témoignent les nombreuses dédicaces votives. Trois temples ont été construits sur la colline qui délimite la partie orientale de la ville : le temple E, dédié à Héra, le temple F, dédié à Dionysos et le temple G, dédié à Zeus.

info: https://selinunte.gov.it

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Carrières de Cusa

À environ 17 km au nord-ouest de Sélinonte se trouve la zone archéologique de la Cave di Cusa, qui fait partie du parc archéologique de Sélinonte, précisément parce que ces carrières sont fortement liées à l’ancienne colonie mégarisée.
Utilisées depuis le VIe siècle avant JC , es carrières de très bon calccarénite ont eu un rôle très important pour l’exécution des constructions grandioses de Sélinonte: les matériels extraits, servirent à constuire les temples majestueux de Sélinonte..En effet, malgré l’éloignement, ce banc de calcarénite émergeant sur une longue étendue – compact et massif – se prêtait à la construction de gros blocs dans lesquels de grands chapiteaux et tambours de colonnes étaient presque entièrement taillés sur place. La singularité de ce lieu réside à la fois dans la taille de ces carrières immergées dans un paysage suggestif ainsi que dans son état de conservation qui nous a permis d’analyser toutes les phases du traitement de la pierre. De plus, la suggestion de ce lieu est soulignée par le fait que tout a été laissé tel qu’il aurait dû être en 409 avant JC, l’année de la destruction de Sélinonte par l’armée punique.
L’interruption brutale des travaux est encore attestée aujourd’hui par la présence de deux colonnes sculptées, prêtes à être extraites, et d’énormes tambours de colonnes abandonnées prêtes à être transportées à Sélinonte, la grande cité grecque elle-même devenue pendant des siècles une carrière à ciel ouvert.

info: https://selinunte.gov.it